Impression 3D FDM Métal : voici 3 conseils clés

Nous avons interrogés ses spécialistes de l’impression 3D métal afin de vous fournir quelques éléments clés pour intégrer en toute connaissance de cause l’impression 3D FDM Métal à votre activité. Voici ce que peuvent vous apprendre les experts de BASF Forward AM.

Attention au changement de volume dans la conception

Le frittage est l’étape la plus « risquée » du processus de production par impression 3D FDM Métal. En effet, lors du frittage, la pièce rétrécie. Il y a une friction entre la pièce et le plateau qui la soutient. Ceci peut créer un risque d’effondrement de la pièce. Cette contrainte exige donc une limitation en termes de taille au moment de l’impression par une taille de 10cmx10cmx10cm.

Pour des dimensions au-delà, il est conseillé de se rapprocher des fabricants afin d’obtenir des conseils limitant le risque de casse.

Les bonnes pratiques du retrait des pièces lors du frittage

Pour ce qui est du retrait des pièces lors du frittage, la pièce diminue de taille de 16,5% sur les axes X/Y et de 20,5% pour l’axe Z. La pièce s’affaisse davantage sur l’axe Z car il y a le poids de la pièce à supporter. Quant aux axes X et Y, la diminution est due au frottement avec le plateau qui vient frotter la pièce.

Cependant, sur n’importe quel slicer, il est possible d’augmenter la taille de la pièce de 20% pour l’axe X et Y, et de 26% pour l’axe Z. Ceci permet d’obtenir une pièce à la taille souhaitée.

Choisir le bon matériau pour votre impression 3D FDM Métal

• 316L : Acier inox qui existe en aciérie traditionnelle. Il s’agit d’un métal pouvant être utilisé dans des environnements assez exigeants en termes de température et d’humidité. A utiliser pour de la tuyauterie et des pièces de rechange, de l’outillage, du gabarit, assemblage…
• 17-4PH : Ce-dernier peut être durci. Il est à privilégier pour des applications et non pour des résistances à des contraintes liées à la corrosion.